Dieu bénit ceux qui le craignent : L’apôtre-patriarche a officié à Strasbourg

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En introduction à un nouveau service religieux diffusé en ligne depuis l’église de Strasbourg, le dimanche 3 mai 2020, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a dressé le constat suivant : En ce dimanche, « selon mes estimations, plus de 98% des chrétiens néo-apostoliques ne peuvent pas aller à l’église et célébrer la sainte cène. Cette situation, probablement unique l’histoire de notre Eglise, me fait penser aux habitants de Jérusalem déportés à Babylone. Ils étaient désemparés parce qu’ils ne pouvaient plus se rendre au temple et pratiquer le culte comme l’Eternel le leur avait prescrit. Dieu les a réconfortés par ces paroles : « Sion disait : l’Eternel m’abandonne, le Seigneur m’oublie ! Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point » (Es 49 : 14-15). Cette parole de consolation est valable pour nous aussi. Le peuple d’Israël a dû rester plusieurs décennies en exil.  » Et d’exprimer son espoir : « Dieu merci, nous pourrons de nouveau nous réunir normalement d’ici quelques semaines… »

Il a ensuite développé la parole biblique suivante : « Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, tant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent » (Psaume 103 : 11).

Et de prêcher en substance ce qui suit : « La crainte de Dieu est indispensable pour pouvoir bénéficier pleinement de la bonté de Dieu. Celui qui craint Dieu est reconnaissant pour tous les bienfaits qu’il lui accorde (cf v. 2). Nous sommes profondément et durablement reconnaissants à Dieu pour :

  • le sacrifice de Jésus-Christ et le salut qu’il nous offre ;
  • le trésor que représentent les services divins, la sainte cène et la communion fraternelle ;
  • la bonté qu’il nous témoigne dans notre existence quotidienne. Plus que jamais, nous réalisons que tout ce que nous avons, nous le devons à sa grâce !

La crainte de Dieu consiste aussi à s’humilier devant lui. Quand Pierre a pris conscience de la puissance de Jésus, il est tombé à genoux devant lui (Luc 5 : 8). Lors de sa rencontre avec le Ressuscité, Thomas s’est écrié : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20 : 28). Conformément à l’enseignement de l’Evangile, nous nous adressons à Dieu comme à un Père, et voyons en Jésus-Christ notre ami. Mais cette proximité ne doit pas nous faire oublier la majesté de Dieu. Le fait d’être privé de sainte cène nous le rappelle, si besoin en était : c’est Dieu, et non l’homme, qui est à l’initiative de la rencontre entre Dieu et l’homme. Ce n’est pas parce que nous programmons un service divin et décidons de célébrer la sainte cène que Jésus-Christ doit être présent parmi nous. S’il est présent dans la communion des fidèles et dans l’hostie consacrée, c’est parce que lui l’a voulu.

L’apôtre Paul a recommandé aux Philippiens de mettre en œuvre leur salut « avec crainte et tremblement » (Phi 2 : 12). Dieu ne veut pas que nous ayons peur de lui, ni que nous soyons paniqués à l’idée d’être rejeté par lui. Il attend simplement de nous que nous restions humbles, conscients que nous ne devons notre salut qu’à sa grâce.

Notre crainte de Dieu se manifeste dans la confiance que nous lui accordons. Nous ne comprenons pas toujours ce que Dieu fait, mais nous savons qu’il n’agit jamais de façon arbitraire. Fidèle à sa parole, il fait tout ce qu’il promet. Nous faisons confiance à l’amour de Jésus, car il nous l’a prouvé une fois pour toute en donnant sa vie pour nous.

Craindre Dieu, c’est l’aimer et le chercher de tout notre cœur (De 4 : 29, 10 : 10). Un proverbe français dit : « l’absence est à l’amour ce que le vent est au feu : il éteint le petit et attise le grand ». Quel sera l’effet de cette période de confinement sur notre amour pour Dieu ?

La crainte de Dieu s’exprime enfin à travers notre l’offrande et notre disposition au service. Prouvons à Dieu qu’il occupe toujours la première place dans notre cœur et notre vie !

Dieu dispense sa bonté et sa grâce à ceux qui le craignent. Il leur accorde son pardon (v. 3) et pourvoit fidèlement à leurs besoins (Mt 7 : 9-11). Sa bonté est aussi grande que « les cieux sont élevés au-dessus de la terre » :

  • les contraintes de la vie sur terre ne peuvent empêcher Dieu de nous dispenser ses bienfaits ;
  • du haut des cieux, il voit beaucoup plus loin que nous – avant même que nous ne découvrions l’épreuve, il a déjà préparé l’aide dont nous aurons besoin ;
  • l’héritage qu’il nous réserve dans les cieux est infiniment plus grand que les œuvres que nous pouvons accomplir et les souffrances que nous devons endurer sur cette terre.

 

La Rédaction de notre site « e-n-a.org » remercie l’apôtre-patriarche d’avoir bien voulu consentir à lui livrer la primeur de ce compte rendu.

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