État et société
L’Église néo-apostolique est politiquement neutre. Libres de leurs idées et activités politiques, ses membres s’efforcent de remplir consciencieusement leurs devoirs de citoyens. Ils sont libres aussi d’accepter un mandat politique, mais devraient veiller toutefois à ce qu’il n’empiète pas sur leur vie de foi. La même remarque vaut pour leurs engagements sociaux.
Voici quelques prises de position succinctes de l’Eglise :

Sur la contraception L’Eglise
prend fait et cause pour la vie. La contraception est l’affaire exclusive des conjoints, mais l’Eglise rejette tout moyen ou méthode contraceptifs empêchant le développement d’un ovule déjà fécondé.


Sur la fécondation artificielle
Dans le cadre d’une vie de couple intacte, l’Eglise ne voit pas d’objection au recours à la fécondation artificielle ; elle rejette cependant toute méthode de fécondation artificielle – mettant fin à une vie déjà conçue, – recourant à un sperme ne provenant pas du conjoint, – faisant appel à une mère porteuse.


Sur l’interruption de grossesse
L’Eglise s’oppose par principe à l’interruption de grossesse. Dans les cas particuliers, notamment lorsque la vie de la mère est en danger, on sollicitera le conseil des médecins et de l’apôtre.


Sur les transfusions sanguines et les dons d’organes
L’Eglise ne formule pas d’objection à l’encontre des transfusions sanguines, des transplantations et dons d’organe, mais met en garde contre tout abus.


Sur le concubinage
L’Eglise n’approuve pas le concubinage, c’est-à-dire la relation vécue sans le lien du mariage ou hors de celui-ci. Elle continue de considérer que le mariage est la seule forme de communion de vie bénie par Dieu.


Sur les soins palliatifs et l’aide aux mourants
L’Eglise rejette l’euthanasie active. Si quelqu’un est mourant, la décision concernant les mesures à prendre pour prolonger sa vie devrait faire l’objet d’une concertation entre les médecins, le patient et les membres de sa famille.


Sur la pédophilie (maltraitance et obligation de réserve)
La connaissance de sévices ou privations infligés à des mineurs de moins de 15 ans ou à toute personne vulnérable ne relève pas de l’obligation de réserve imposée aux ministres de l’Eglise néo-apostolique sur toutes informations et tous ressorts relatifs à leurs activités ecclésiales et pastorales. Tout serviteur a le devoir d’en informer les structures sociales mises en place par l’Etat, à qui incombe la charge de l’enquête.

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