Résolution des conflits
Les relations humaines sont faites de soutien et d’amitié, mais aussi de divergences de conceptions, de conflits d’intérêts et de préjugés. Les rencontres régulières sont propices à une meilleure compréhension mutuelle et limitent le risque d’apparition de conflits inutiles.
La clarification des pouvoirs décisionnels de chacun et une attitude générale de modestie permettent d’éviter de nombreux conflits.
Ce n’est pas l’absence de conflits qui est caractéristique de la collaboration entre frères et sœurs en la foi, mais la manière dont ils sont gérés et résolus. Les conflits offrent à tous les participants du groupe, parce qu’ils savent faire preuve de modestie, d’amour et de respect mutuel, la possibilité de trouver des solutions nouvelles et meilleures.
Dans ce contexte, il faut faire la distinction entre la manière d’être de la personne et son action, car, la plupart du temps, elle est animée des meilleures intentions, mais commet des fautes à son insu. Il faut rechercher les causes, et non pas un coupable ! Bien évidemment, il faut aussi que la personne en charge de responsabilités soit disposée, au cas où les problèmes sont dus à l’incompétence du frère du ministère ou d’un membre chargé de l’exécution d’une tâche, à s’en ouvrir franchement à ces derniers et, éventuellement, à procéder à leur remplacement. Les entretiens nécessaires se feront dans le respect de la dignité de la personne concernée. Au cas où un conflit s’éternise, on pourra s’adresser en toute confiance à un responsable supérieur.
« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3 : 12-14).