Diriger, c’est avoir un but, un objectif, et montrer le chemin à ceux que l’on conduit, en les y accompagnant. En toute situation, la personne en charge d’une responsabilité doit avoir conscience du fait qu’elle sert de référence et de modèle aux frères du ministère et aux frères et sœurs qui sont confiés à ses soins. C’est l’intérêt général de l’Eglise qui doit être au premier rang de ses préoccupations. Il ne faut jamais faire un mauvais usage d’un ministère ou d’une responsabilité en les exerçant dans son intérêt personnel. Les personnes en charge de responsabilités ne doivent pas aspirer aux honneurs, mais se référer à ces paroles du Fils de Dieu :
L’exercice de fonctions dirigeantes implique:
- des prières ferventes et l’observation minutieuse des indications divines présidant au choix des serviteurs et des membres appelés à collaborer ;
- la délégation des responsabilités ;
- un soutien spirituel et spécifique des serviteurs ou des fidèles à qui l’on confie les tâches à effectuer ;
- l’invitation à partager l’effort de réflexion et d’action ;
- le fait de savoir proposer, fonder et expliquer une tâche, de la communiquer avec conviction et de veiller à son suivi ;
- l’octroi d’une certaine liberté d’action nécessaire à l’accomplissement des tâches.
Les personnes en charge de responsabilités doivent être ouvertes à toutes suggestions, mais c’est à elles seules que revient la décision définitive.
Les personnes en charge de responsabilités ont également pour devoir de mettre en évidence certaines contraintes intérieures à l’Eglise, qui peuvent avoir pour conséquence le renoncement à certains objectifs personnels irréalisables au sein de l’Eglise.
Toutes ces attitudes adoptées de manière cohérente par les personnes responsables instaurent un climat de confiance et d’estime propice à l’émergence de l’identification de l’individu à la collectivité, qui permet à celui-ci de s’y sentir à son aise.