Edouard Jourdan, l’homme qui a servi l’Eternel

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C’est un homme de Dieu remarquable qui vient de nous quitter à l’âge de presque 99 ans : l’évêque en retraite Edouard Jourdan. Il avait vu le jour le 20 mai 1924, à Saint-Jean des Ollières, dans le Puy de Dôme, au sein d’une fratrie de cinq enfants, élevés dans la droiture et la crainte de Dieu par une mère aimante et un père sévère et juste. Les événements douloureux qui ont marqué son enfance, notamment le décès, à un âge très jeune (20 ans pour deux d’entre eux et 33 ans), de trois de ses frères et la contraction de la fièvre typhoïde qui l’a terrassé pendant trois mois à l’âge de douze ans, ont forgé son caractère : fort, volontaire, décidé, mais aussi affable et bienveillant envers autrui.

C’est en 1949 qu’il a découvert l’Eglise néo-apostolique. Il dira que cette découverte a suscité en lui plus de joie que celle de l’Amérique dans le coeur de Christophe Colomb. Lorsqu’il a été scellé le 15 octobre 1950, avec son épouse Simone et leur premier fils, il a pris une ferme résolution : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel ! » Il s’y est tenu tout au long de sa vie. Au cours de son activité ministérielle (1954-1990), il a entrepris de longs périples à destination, notamment, de la Nouvelle-Calédonie, de Tahiti, de l’île de la Réunion ainsi que du Cameroun. Partout où il est passé, il a laissé une belle empreinte dans le coeur des fidèles : »Notre évêque a été pour nous un père spirituel, toujours prêt à nous éclairer », dit l’évangéliste de district André Baudier, de Nouvelle-Calédonie.

Il a eu par ailleurs la grâce de vivre pendant plus de soixante-dix années aux côtés de son épouse Simone, avec laquelle il s’était marié en 1946. Ensemble, ils ont reçu les bénédictions des noces d’argent, d’or, de diamant et de platine. Le 30 décembre 2017, le décès de Simone l’a fait entrer dans un veuvage de plus de cinq années.

Ceux qui l’ont connu gardent de lui le souvenir d’un homme affable, aimant partager les bonnes choses de la vie. Ils aiment aussi se rappeler son humour et son sourire bienveillant. L’espérance qu’ils partagent avec lui est celle-ci : Les enfants de Dieu ne se voient jamais pour la dernière fois !

 

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