Le dimanche 12 juin 2016, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider a célébré un service divin à Metz, retransmis dans toute la France et en Belgique, et suivi ainsi par quelque 4 000 fidèles. En sa compagnie se trouvaient, outre Bernd Koberstein, l’apôtre de district en charge de l’Eglise de France, les apôtres de district Leonard Kolb (Etats-Unis) et Rüdiger Krause (Allemagne septentrionale) ainsi que les apôtres Thomas Deubel (Suisse), Clément Haeck, Jens Lindemann, Gert Opdenplatz (Allemagne) et Jeannot Leibfried. Tous ont été accueillis sur le parvis de l’église aux accents d’un chant interprété par les enfants et la jeunesse.
En introduction au service divin que les choristes du district d’Algrange-Metz ont rehaussé de leurs belles prestations, l’apôtre-patriarche a adressé un message fort à l’Eglise de France : S’appuyant sur le récit de la vocation du juge Gédéon (Juges 6 : 11-14), il a dit : « Peuple de Dieu en France, l’Eternel est avec toi, va, fais ce que l’Eternel te dit, et tu remporteras la victoire. Et la victoire, c’est notre participation au jour du Seigneur. »
Puis il a développé la parole biblique de base : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber! Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il prépare aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (I Corinthiens 10 : 12-13). S’agissant des tentations qui sont autant de mises à l’épreuve par Dieu, il en a rappelé quelques-unes, auxquelles le peuple de l’Ancienne Alliance avait été soumis : En le nourrissant uniquement de manne dans le désert, Dieu avait voulu faire comprendre au peuple qu’il était entièrement dépendant de lui, dans le but de susciter sa reconnaissance envers lui ; puis il lui a demandé de démontrer sa patience, sa maturité, sa confiance en Dieu et sa fermeté. De nos jours, les fidèles sont appelés à connaître des mises à l’épreuve semblables. Dans la parole biblique, l’apôtre Paul fait cependant une merveilleuse promesse à l’Eglise de Corinthe : « Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il prépare aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » Et l’apôtre-patriarche de l’actualiser au bénéfice du peuple de Dieu actuel, en incitant celui-ci à chercher la force de surmonter épreuves et tentations dans la parole de Dieu et la sainte cène, dans l’amour de Dieu répandu dans les coeurs par le Saint-Esprit et dans la communion fraternelle. Au sujet de cette dernière, il a ajouté : « La force de la communion fraternelle ne réside pas dans le nombre des fidèles qui la compose, mais dans l’intensité de leur amour pour Jésus et de leur amour pour le prochain. »
A la fin de son allocution, l’apôtre-patriarche a aussi lancé un appel aux enfants et aux jeunes, dans la perspective des Journées internationales de la Jeunesse qui auront lieu en 2019 : « Vous savez que nous sommes en train de préparer, votre apôtre y est impliqué d’ailleurs, la prochaine rencontre internationale des jeunes en 2019. Et là j’ai un petit souhait, et pour le coup un souhait personnel : Je ne voudrais pas qu’à cette occasion, la grande rencontre internationale des jeunes, les Français se trouvent un peu isolés. J’aimerais bien que les Français puissent profiter vraiment de la communion fraternelle. Et pour cela, il faut faire quelque chose : Il ne faut pas se contenter de parler le français. Les jeunes, bossez votre anglais ! C’est la langue internationale de l’Eglise ! Et plus vous serez à l’aise en anglais, plus vous pourrez communiquer avec les jeunes des autres pays. Je ne vous demande pas d’apprendre l’allemand ou le norvégien, l’italien, l’espagnol, mais chacun d’entre vous fait de l’anglais et, s’il n’en fait plus, remettez-vous à l’anglais. C’est la langue qui vous permettra de véritablement profiter de cette rencontre internationale. » Puis, joignant l’action à la parole, il a appelé les apôtres de district Kolb et Krause à l’autel, en demandant à ce dernier, qui est notamment en charge de l’Eglise au Royaume-Uni, de s’exprimer comme son prédécesseur en anglais, bien qu’il soit d’expression allemande.
Après la célébration de la sainte cène, y compris celle pour les défunts, l’apôtre-patriarche a terminé le service divin par la prière et la bénédiction finales.